Elisabeth BONJEAN, dans un article du journal Sud-Ouest, nous fait une lecture très instructive de l’évolution démographique dacquoise.

Avec le 5^ème taux de RSA d’Aquitaine, le premier dans les Landes, la population locale s’appauvrit. Manifestement, Dax attire une population fragilisée, peu en phase avec la réalité économique. Et quand on sait que 33% des Dacquois ont plus de 65 ans, on peut être inquiet pour l’avenir de la ville.

Ce n’est manifestement pas le cas de Madame Bonjean qui semble se réjouir de la situation, comme si elle lui assurait un viatique pour les échéances futures. L’analyse qu’elle nous livre ici n’évite aucun cliché maintes fois ressassés dans le catéchisme socialiste orthodoxe : hier, ville bourgeoise anti sociale et renfermée sur ses certitudes. Aujourd’hui, ville éclairée et proche de ceux qui souffrent.

Si cela avait été le cas, nul doute que Dax serait passé à gauche depuis des lustres !

Quelle outrecuidance, Madame Bonjean ! Comment pouvez-vous dire que rien n’a été fait pour la cohésion sociale alors que Dax a toujours été à la pointe en matière d’habitat social pendant que des communes voisines tenues par vos amis accusaient un déficit en logements sociaux considérable !

Nous avons des valeurs toutes aussi respectables que les vôtres et la leçon moralisatrice que vous nous assénez est pour le moins indécente. Comment pouvez-vous vous satisfaire de la situation ? Cette population que vous pensez acquise à vos intérêts, ne mérite-t-elle pas un autre respect ? En créant les conditions de perspectives économiques favorables à l’emploi par exemple ?

Les remparts de la ville ont effectivement été détruits (il y a plus d’un siècle !) mais vous êtes entrain de construire un mur…d’incompréhension dans la société dacquoise qui sera difficile à abattre. Ce n’est pas en dressant les uns contre les autres que Dax retrouvera la prospérité. La provocation peut toujours flatter quelques irréductibles mais elle n’a jamais fait avancer les choses.

Soyez fière d’être « chez nous à Dax » ville qui vous a accueillie en son temps Respectez celles et ceux qui ont contribué à son rayonnement et travaillez dans l’intérêt général.

"Chez nous à Dax"

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